13ème - 15ème Siècle

A l’origine vraisemblablement "villa romaine", c’est à dire une ferme fortifiée, Commarin est mentionné pour la première fois en 1214, comme maison forte, puis Château fort.
Ses Seigneurs sont alors des cadets des Seigneurs de Sombernon, qui descendent de la première lignée des Ducs de Bourgogne.

Au 16ème siècle Commarin connaît d’importantes transformations avec de nombreuses réalisations dont :
 Décorations de la Chapelle, avec notamment de magnifiques statues, et une mise au tombeau en terre cuite.
 Réalisation d’un triptyque exécuté en 1526 pour Girard de Vienne, avec les portraits de sa femme et de lui-même.
 Réalisation d’une magnifique et unique série de tapisseries héraldiques et alchimiques, avec ses carreaux d’armoiries familiales qui alternent avec des carreaux de motifs symboliques.

17ème et 18ème Siècle

Aux 17ème et 18ème siècles, le Château est partiellement reconstruit sur la Maison Forte par Charles de Vienne, et aménagé par Marie-Judith de Vienne, Marquise d’Antigny, Grand-mère du célèbre Evêque-Prince de Talleyrand, Ministre de Napoléon ; tel qu’il est restitué à ce jour.

Les Fondations du 14ème siècle sont conservées, sur lesquelles sont construites de nouvelles tours, carrées.

De magnifiques écuries sont construites à l’emplacement d’un ancien jeu de paume, et de nombreux ouvrages sont édifiés, tels que la glacière et les nombreux bâtiments des communs autour du Château.

Protégé par les habitants du village, le château échappe aux pillages de la Révolution Française.

Du 19ème Siècle à nos jours

Au 19ème siècle le parc à la Française est transformé en parc à l’Anglaise. Les boiseries de la chapelle du Château de Châteauneuf, alors propriété des Vogüé, sont rapportées à Commarin et installées dans la Chapelle du Château.

Au 20e siècle de nombreuses restaurations sont réalisées

En 2004 l’ensemble des arbres aux abords immédiats du Château est abattu et le parc est dorénavant en cours de reconstitution.

Le château de Commarin a traversé l’histoire au sein d’une même famille, passant de génération en génération, dont la 26ème est aujourd’hui propriétaire, permettant ainsi de conserver l’authenticité de ce lieu et les apports historiques.